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Qui Sommes Nous ?

  • : Collectif de Défense de l'Hôpital Public de Poissy-St-Germain
  • : Blog du collectif de défense de l'hôpital de Poissy St Germain en Laye. Sur un bassin de santé de 700 000 pesonnes, il était impératif qu'un collectif se monte pour former une force face au secteur privé qui veut faire de l'hôpital et de la médecine de ville un commerce. Constitué de citoyens soucieux prendre en main la question de leur santé, d'associations, de structures syndicales et politiques, il est ouvert à tous ceux qui souhaitent participer.
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Pétition de soutien
à la Psychiatrie en lutte à Hôpital Poissy-St Germain

Pétition est hébergée sur: 
http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2014N46151



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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 21:57

Les Collectifs de défense de l’Hôpital de Poissy Saint-Germain-en-Laye, de Maisons-Laffitte (...) des centres de santé de Sartrouville publie une tribune libre...

Les 4 Heures de la santé dans les Yvelines se sont tenues le samedi 18 janvier. Dans une tribune libre, les Collectifs des différents établissements hospitaliers publie les critiques et les problèmes d’effectifs rencontrés sur les sites. «Tous ont des  problèmes similaire», explique Freddy Bruneel, le porte-parole de la coordination qui peine à rassembler ses forces.
«Plusieurs Hôpitaux sont en souffrance. Mantes la Jolie et sa cardiologie interventionnelle, Poissy-Saint Germain en Laye et ses urgences débordées, Meulan/Les Mureaux en crise, la chirurgie de l’Hôpital de Maisons Laffitte menacée…Toutes ces situations sont le résultat d’une politique de dégradation délibérée de l’Agence Régionale de la Santé IDF dirigé par Claude Evin, les ARS sont mis en place depuis la Loi « Bachelot » de 2009.  Les résistances du personnel hospitalier existent, les collectifs se créent. Mais le combat local seul est insuffisant pour faire face à une politique nationale appliquée par les bras armés de la Loi HPST (Hôpital Patients Santé Territoire), les ARS. (Agence régionale de Santé). Les collectifs de lutte se coordonnent par des actions communes comme les « 4 heures de la Santé à Poissy »du 18janvier 2014, étape inscrite au tour de France de la Coordination nationale de défense des hôpitaux et Maternités de proximité.

http://www.coordination-nationale.org
L’objectif de ces « 4 heures de la santé 78 » était une rencontre interactive avec la population, le personnel et des militants pour trouver des solutions alternatives, un cahier revendicatif commun, au sein de quatre ateliers : Urgence pour les urgences, Médecine de ville et centres de santé,  Psychiatrie en danger,  EHPAD et autonomie (Etablissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes)
Les débats sur les urgences relèvent du constat, à Poissy par exemple, elles ont la forme d’un couloir surchargé de malades, situation aggravée par la fermeture de celles de Saint-Germain-En-Laye. Elles sont contraintes par des regroupements de services, provoquant pour les malades, délais de prise en charge, défauts de surveillance et accroissement des risques. Ces dysfonctionnements ne sont  pas un obstacle pour l’ARS dans sa recherche de rentabilité. Et pourtant seule les urgences peuvent répondre 24/24 aux besoins, la permanence des soins étant de moins en moins assurée par la médecine générale, désengagement et désertification, numerus clausus, la quasi-suppression de la médecine de garde, surtout en Ile de France.
La médecine de ville  repose essentiellement sur un régime libéral, sans aucune organisation de sa répartition géographique selon de véritables besoins de santé publique, ni contraintes d’activités et sur une tarification différenciée des honoraires. Une solution serait de favoriser la création de Centres de Santé publics de proximité, uniquement en secteur 1.
Autre thème abordé la psychiatrie, avec des échanges très riches. Unanimement, il est réaffirmé le développement de la « sectorisation » comme la  garantie d’accès aux soins pour tous, avec la prise en charge des malades dans les villes au sein de structures alternatives de proximité sur des secteurs géographiques limités. Mais des lits hospitaliers sont supprimés sans que la sectorisation soit aboutie. Le patient stabilisé n’a pas toujours la garantie de trouver de structure d’accueil à sa sortie des urgences, le basculant dans l’errance entre l’hôpital, les foyers d’hébergement, la rue ou la prison…La dégradation est accablante, le recours exponentiel à l’enfermement et à l’hospitalisation sous contrainte, les lois sécuritaire. Et cette austérité budgétaire entraine des déviances dans les techniques de soins sur des critères pas réellement scientifiques. Le seul objectif est de  rentrer dans une logique comptable: l’uniformisation des pratiques médicales, une ineptie en psychiatrie ! Une véritable loi de programmation de la psychiatrie au niveau national est réclamée par les acteurs de terrain.
Actuellement la  psychiatrie de Poissy est en lutte, en effet, le personnel souffre de la dégradation constante des conditions de travail, de la vétusté des locaux et des sous-effectifs chroniques aggravés par les modalités de la loi de 2011 sur les hospitalisations sous contrainte qui oblige celui-ci à accompagner à deux le patient chez le juge des liberté à Versailles, sans moyen complémentaire…cet accompagnement demande énormément de temps au point de mobiliser l’ensemble du service, déjà épuisé par un nombre important de patients en isolement, difficiles à prendre en charge. Cette situation est également très anxiogène pour les autres patients. L’obligation d’utiliser des mesures d’isolement, faute de moyens pour accomplir le travail et les soins dans les meilleures conditions, entraine révolte et culpabilité chez les personnels  face à ce qu’ils perçoivent comme une forme de maltraitance institutionnelle qu’ils dénoncent avec force. La souffrance du personnel qui tire la sonnette d’alarme et la maltraitance des patients ne choquent pas l’ARS de Claude Evin.
Enfin la question des EHPAD et de l’autonomie, Les hôpitaux ont tendance pour équilibrer leurs finances à s’en débarrasser pour ne garder que les services pouvant être soumis à la T2A. Notamment à l’Hôpital public de Poissy/Saint Germain, la cession de l’EHPAD Ropital-Anquetin à Saint Germain en Laye est actée, l’EHPAD  « Hervieux » à Poissy sera préalablement rénové aux frais de la collectivité avant cession …Cette désaffection du secteur public profite aux lobbies privés et surenchérit le prix des hébergements. La société doit prendre en charge la dépendance: créer de nouveaux EPHAD publics, mais également organiser le maintien à domicile, c’est une question de solidarité nationale.
Le bilan de la Loi HPST est désastreux.  Les décisions de l’ARS IDF restent opaques (abandon du projet de l’Hôpital de Chambourcy sans explications) et favorise l’offensive de grands groupes privés (Fineve, Vivalto santé, Générale de Santé) qui touche l’ensemble des établissements publics de santé des Yvelines. Ces premières « Assises de la santé 78 » rejettent les projets de financement par les « partenariats publics privés » qui prospèrent sur la ruine du service public, détruit systématiquement par l’ARS, quitte à prendre des risques avec la santé des patients.
Il en est ainsi à Mantes La Jolie où l’ARS IDF servait de bras armé pour affaiblir systématiquement l’hôpital : elle fermait la cardiologie interventionnelle en 2010, mise en service pourtant la même année et bradait son matériel de haute technologie illico ! Ou encore, faute de recrutement, elle favorisait l’asphyxie programmée de la cardiologie, avec ses soins intensifs et consultations externes…
Le terrain était ainsi dégagé pour que le groupe privé « Fineve », qui lorgne les jardins adjacents à l’hôpital, puisse envisager de construire sa clinique nommée « Cœur-Rein » (tout un programme) et de regrouper toute les activités annexes du groupe (centre de rééducation d’Aubergenville, clinique d’hémodialyse du Val Fourré, clinique d’Evecquemont…) pouvant bénéficier ainsi des plateaux techniques de l’Hôpital public à moindre coût …
La convergence des luttes se construit mais doit faire face au rouleau compresseur de l’ARS IDF et au renoncement social du pouvoir local sur l’aménagement du territoire de la santé des Yvelines.
La Loi HPST dite « loi Bachelot », laissée en l’état par la ministre Marisol Touraine, ne doit pas être réformée mais bel et bien être abrogée.»

Collectifs de défense de: l’Hôpital de Poissy Saint-
Germain-en-Laye, de Maisons Laffitte, personnels
Meulan-Les Mureaux, Coeur-Hôpital Mantes la
Jolie, Collectif des centres de santé de Sartrouville.

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l'Hôpital de Poissy - St Germain en colère      

 

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